Sur les réseaux sociaux et les forums, la question fait débat. A peine avez-vous évoqué le sujet que les partisans du “oui” et ceux du “non” s’affrontent, parfois même avec beaucoup d’agressivité. Les uns évoquent une privation de liberté pour le chat, les autres mettent en avant les nombreux dangers de l’extérieur.
Alors qui a raison ?
Sommaire
Posons la question à l’équipe féline de Wonderful Cats
Qui aime sortir à l’extérieur ?
Commençons par les chartreuses…
Eclipse, 14 ans, chef des chats…et des humains…et de l’univers
“Pour moi, le plus important, c’est d’avoir mes croquettes quand j’ai faim, mes coins habituels pour dormir et mon lot quotidien de caresses et de chatouillis. Et puis surtout, ce que j’aime, c’est faire respecter l’ordre sur mon territoire (ndlr : c’est à dire toute la maison). Je suis la plus âgée de la tribu et c’est moi le chef ! Bengals et Maine Coons n’ont qu’à bien se tenir, non mais !
Bon, maintenant, si tu me laisses un coin d’herbe pour écouter les oiseaux et faire vibrer mes moustaches au vent, je ne suis pas contre. Un rebord de fenêtre aussi pour espionner les voisins et vérifier que leurs chiens ne font pas de bêtises. Mais attention : les croquettes et ma tranquillité d’abord ! Qu’on se le dise !”
Bien ! Chef ! Merci pour cette réponse.
Isleen, peluche d’intérieur
“Moi dehors ??? Oh la ! …juste 5 minutes hein. Et attention, j’aime pas le vent, ni la pluie, ni le froid, ni le trop chaud d’ailleurs, ni le bruit, ni……”
Vous l’aurez compris, nos chartreuses sont un peu pantouflardes. Mais j’en ai connu des bien plus téméraires. La plupart des chartreux sont d’ailleurs d’excellents chasseurs d’oiseaux.
Au tour de Feufollet de donner son avis
– “Présent ! Miaou ! Toujours là quand tu as besoin de moi !
– Oh oui, c’est tout à fait vrai mon grand. Tu me réponds toujours quand je t’appelle. Allez, dis-moi, ça te plairait de pouvoir sortir librement partout où tu veux ?
– Moi, si on me laisse sortir, je suis pour à 100%. Surtout quand il y a du soleil. Je fais mon petit tour et je reviens. Mais attention, il faut laisser la porte ouverte ! L’idée de rester tout seul dehors trop longtemps ne me va pas du tout. Alors, je dois pouvoir rentrer quand je le veux.”
A savoir que Feufollet est un Bengal. Les chats de cette race sont très sportifs et ont besoin de beaucoup d’activités physiques. Du coup, ils prennent vite goût aux balades en extérieur. Ils peuvent néanmoins vivre exclusivement en intérieur. Mais il faut leur prévoir un arbre à chat digne de ce nom et surtout, un peu de temps pour jouer régulièrement avec eux 😉
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Du côté des Maine Coons : MacFly, Plumette et Phénix
“Ah mais nous, on veut tout voir : intérieur, extérieur… Nous sommes toujours partants !”
Les chats de race Maine Coon ont tous une caractéristique en commun : ils sont hyper curieux. Il est vrai que la plupart des chats le sont déjà mais chez eux, ça bat tout les records !
Le problème, c’est que leur insatiable curiosité leur fait oublier toute prudence.
Ajoutez à cela leur allure de grosse peluche vivante et un caractère naturellement trop confiant, et vous comprendrez que ces 3 là ne sont pas du tout préparés au vagabondage !
Des chats très différents…
Mes chats actuels sont tous nés en élevage. Et pourtant, on voit déjà que d’un chat à l’autre, les comportements peuvent être très différents. C’est encore plus vrai avec des chats dits de gouttière. Parce que leur histoire personnelle va beaucoup jouer sur leur caractère de chat adulte.
Mais alors, faut-il les laisser sortir dehors ou non ? Voyons les arguments des 2 camps :
“Pour” : nos chats sont malheureux s’ils ne peuvent pas sortir
“Les chats sont des animaux indépendants, ils sont faits pour sortir, partir à l’aventure et chasser. C’est dans leur nature de félin.”
Voilà en gros l’argument qui est le plus souvent mis en avant.
Pour comprendre ce dont votre chat a besoin, interrogez-vous sur ses origines. Est-il né à la campagne? A-t-il déjà pris l’habitude de se promener librement ? Si c’est le cas, il sera effectivement très difficile de changer son mode de vie.
Bref, cet argument est tout à fait compréhensible pour les chats qui ne pourront s’adapter à une vie exclusive d’intérieur.
Si vous avez recueilli un chat ou un chaton errant ou né à la campagne
Imaginons la scène : un beau jour, un petit chat maigrelet est venu miauler derrière votre fenêtre ou dans votre jardin. Peut-être qu’il provient d’une autre maison ? Toujours est-il qu’il avait l’air bien affamé et vous lui avez proposé une écuelle de croquettes. Et le chat est reparti…puis il est revenu, avec un peu plus d’assurance cette fois. C’est qu’il a bien compris qu’il avait affaire à un humain bienveillant et généreux. De fil en aiguille, le chat est revenu régulièrement et vous avez fini par le laisser entrer chez vous puis par l’adopter (et donc le stériliser, le soigner et le vacciner, cela va sans dire 😉 ).
Ce chat là ne pourra probablement pas être heureux si nous ne le laisser pas sortir. Il en a pris l’habitude et il est quasi impossible de faire marche arrière. Son indépendance est en général ancrée définitivement. Cela n’empêchera pas qu’il puisse développer avec vous un lien affectueux très fort mais il ne deviendra probablement jamais un chat d’intérieur. La situation est radicalement différente d’un chat de race qui a toujours connu les humains.
S’il vient d’un refuge
C’est décidé, vous voulez offrir à un chat de la SPA un foyer accueillant. Dans la majorité des cas, il s’agira d’un chat déjà adulte, avec toute une histoire, plus ou moins douloureuse mais parfois inconnue. Impossible bien sûr de savoir comment ce chat se comportera chez vous. Réclamera-t-il à tout prix de sortir régulièrement ou s’adaptera-t-il à une vie d’intérieur ? Très difficile de le prévoir. Mon conseil : soyez patient et à l’écoute ! Observez son comportement pour décrypter ce dont il a besoin. Dans tous les cas, ne le laissez jamais sortir les premières semaines car vous risqueriez bien de ne pas le revoir.
Et bien sûr, essayez d’en savoir le plus possible sur son histoire.
A savoir que certains refuges refuseront clairement de vous confier un chat si vous prévoyez de le laisser sortir. Cela peut paraitre extrême mais il faut comprendre que leur priorité est de lutter contre le nombre astronomique de chats errants en France (11 millions !).
Pour sécuriser ses sorties : le traceur GPS pour chat
Depuis qu’il a été utilisé dans bon nombre de documentaires à la télévision, le collier muni d’un GPS est devenu très populaire. Et pour cause ! Il permet de garder un oeil sur nos félins les plus aventuriers et de connaitre tous leurs déplacements.
Voici par exemple le GPS pour chat de la marque Tractive.
Il se fixe sur tout collier et il a une fonction particulièrement intéressante : celle de vous envoyer une alerte quand votre chat sort d’un périmètre que vous avez déterminé !
Si votre chat ne porte pas encore de collier, vous pouvez l’y habituer progressivement comme avec ce modèle de collier en caoutchouc vendu sur la boutique.
A LIRE : Sélection de griffoirs pas chers
“Contre” : laisser son chat vagabonder est dangereux
“Laisser sortir son chat est trop risqué pour lui. Si on adopte un chat, ce n’est pas pour le laisser s’exposer à des dangers dont il n’a pas conscience”
Et malheureusement, c’est un fait. Les dangers pour les chats en extérieur sont très nombreux, que ce soit en campagne ou en ville. Certes, les chats sauvages savent très bien survivre dans un environnement naturel. Par contre, ils ne sont génétiquement pas programmés pour éviter les voitures. Et encore moins pour reconnaître de suite les détraqués qui prennent plaisir à torturer les animaux…
Il faut savoir que l’espérance de vie est de 7 ans pour un chat qui sort librement, même s’il est stérilisé. Bien sûr, ce chiffre cache des extrêmes. Il y aura toujours quelqu’un pour vous dire que son chat a atteint un âge vénérable alors qu’il sortait avec une totale liberté. Et heureusement qu’il y en a ! Et à vrai dire, j’ai moi-même recueilli dans la rue un petit chaton tout blanc, qui pendant un certain nombre d’années a pas mal crapahuté en toute liberté et qui a fini par s’éteindre paisiblement à l’âge de 20 ans.
Mais à côté de cela, bon nombre de jeunes chats partiront bien trop tôt.
Et puis, contrairement à certaines idées reçues qui ont la vie dure, les chats peuvent tout à fait vivre en intérieur en étant parfaitement heureux.
D’ailleurs, si on remonte aux origines du chat domestique, on se rend compte que c’est par choix que certains petits félins sauvages (pas tous !) se sont rapprochés des humains jusqu’à venir s’installer dans leurs intérieurs. Ils ont évolué à travers les siècles et sont devenus les chats de maison que nous connaissons bien. D’autres espèces de petits félins sauvages, comme le chat forestier, pourtant si proche de nous géographiquement puisqu’on en trouve en France, n’ont pas fait ce même choix. La vie d’intérieure à se faire câliner par un humain ? Très peu pour lui ! Il a préféré gardé sa liberté sauvage.
Ce qui pousse un chat à partir en exploration, c’est sa curiosité bien sûr, son instinct de chasse et son besoin de s’occuper. Parce qu’un chat qui s’ennuie est un chat malheureux. Ce qu’il aime avant tout, c’est pouvoir reproduire tous les comportements de chasse qu’il a appris de sa mère : repérer sa cible, se mettre à l’affût…et bondir !
Aucun produit trouvé.
Vous l’aurez compris : si vous offrez à votre nouveau compagnon tout l’épanouissement physique et psychologique dont il a besoin, il sera le plus heureux de chats, même à l’intérieur. Donnez lui des jouets pour chat mais aussi des griffoirs, arbres à chat et des points d’observation sur l’extérieur. Et puis, prenez le temps de jouer avec lui, quelque soit son âge : non seulement, il se maintiendra en bonne forme physique mais en plus, c’est le meilleur moyen de développer un lien très fort entre vous et lui. Pensez aussi à ne sortir que quelques jouets à la fois et à les faire tourner régulièrement. Les chats ADORENT la nouveauté !
Bref, un chat stérilisé qui n’a jamais eu l’occasion de sortir n’éprouvera ni souffrance, ni frustration, ni ressentiment de ne pouvoir le faire. C’est une vie qu’il ne connait pas, tout simplement.
Mais attention, s’il découvre le monde extérieur ne serait-ce qu’une fois, il vous mènera probablement une vie d’enfer pour sortir à nouveau.
Donc, si vous ne voulez pas que votre chat batte la campagne ou s’aventure dans les gouttières de votre quartier, ne le sortez…JAMAIS ! Même dans vos bras !
En guise de mémo, voici un panneau qui récapitule tous les dangers qui guettent les chats en extérieur.
Sortir son chat en laisse
Pour un chat qui n’a pas eu l’habitude de vagabonder, le sortir en laisse peut être une très bonne alternative. Si vous envisagez cette solution, habituez-le le plus tôt possible. De nombreux chats l’acceptent rapidement et apprécient de se balader avec son maitre !
Attention, n’accrochez jamais une laisse à un simple collier. Le chat pourrait soit s’en dégager facilement, soit se blesser. Il faut obligatoirement opter pour un harnais spécial chats. Il en existe des modèles réglables pour s’adapter à toutes les tailles de chat.
La question à se poser impérativement quand on adopte un chat
Trop souvent, la question vient trop tard, une fois qu’il est déjà là. Or, décider de laisser sortir son chat ou non doit être réfléchi AVANT ! Et selon la réponse, adoptez le chat qui vous correspondra le plus.
En effet, si votre mode de vie fait qu’il vous est impossible de vivre portes et fenêtres fermées. Ou de clôturer efficacement votre jardin. Alors choisissez un chat ou un chaton déjà habitué à l’extérieur et qui aura de toute façon du mal à vivre en intérieur.
Si vous prenez le temps de réfléchir à cette question, vous prendrez votre décision en connaissance de cause, pour le bien de votre animal et non sur la base d’idées reçues. Parce qu’il n’y a rien de pire que de ressentir de la culpabilité si un accident survient, en plus de la douleur d’avoir perdu votre compagnon.
Mais attention ! Si pour vous, une vie de chat rime avec exploration de tout le quartier ou de la campagne environnante, alors un bien mauvais choix serait d’adopter un chat d’élevage. En particulier s’il s’agit d’une race peu préparée au vagabondage (comme les Maine Coons !).
Les chats de race sont élevés pour vivre avec nous
Hé oui, votre bébé est né sous la surveillance attentive (voire très active en cas de problème) de son éleveur. Il a été littéralement couvé à la fois par “maman chat” et “maman/papa humain”. Il a même peut-être été biberonné jour et nuit. Il a été pesé très régulièrement, quasiment chaque jour. Chacun de ses mini progrès a été observé à la loupe : de l’ouverture progressive de ses paupières vers 10 jours aux grandes découvertes de son environnement en passant par ses premiers pas chancelants et aux bagarres avec les frères et soeurs. Il a été manipulé très souvent et avec grande attention par son éleveur et sa famille pour le sociabiliser au maximum.
Bref, tout a été fait avec le plus grand amour pour que ce bébé développe des liens privilégiés avec nous, les êtres humains. Et pour qu’il devienne un compagnon exceptionnel dans votre vie. Chez vous, en sécurité et pour son plus grand bonheur (et c’est en tant qu’ancienne éleveuse que je parle 😉 ). Une fois ce chaton adopté, c’est alors votre mission de poursuivre le travail de l’éleveur. Et vous verrez combien la communication entre le chat et l’homme peut devenir incroyablement riche.
Bien sûr, il faudra prévoir du temps pour lui apporter toutes les stimulations dont il a besoin. Mais ce chat n’aura nul besoin de vagabonder pour être heureux. En le gardant à l’intérieur, vous lui offrez une espérance de vie de 15 à 20 ans contre 7 ans pour un chat qui sort régulièrement en ville ou en campagne.
D’ailleurs, bon nombre d’éleveurs refuseront de vous confier un de leurs bébés s’ils ont le moindre doute envers vous en tant que futurs adoptants !
Conseil : si vous êtes présent, ne lui laissez pas la balle trop longtemps car les chats se lassent vite (comme les jeunes enfants !)
Donc si vous craquez pour une race de chat (et comme je vous comprends), écartez de suite toute idée de le laisser vadrouiller sans protection !
En conclusion
Tout en long de cet article, j’ai essayé de montrer combien les chats pouvaient être différents les uns des autres. Du coup, la question de laisser son chat sortir ou non ne peut avoir une réponse unique.
Les dangers en extérieur sont bien présents, malheureusement. Et ils sont liés pour la plupart à l’activité humaine, ce dont les chats n’ont pas toujours conscience. Alors, dès que c’est possible, le meilleur conseil est de garder son chat en intérieur. A nous de leur apporter tout ce dont ils ont besoin pour leurs indispensables jeux de chasseurs ! Et n’en doutez pas, ils auront une vie pleinement épanouie
Quant aux chats déjà épris de promenades au clair de lune, les garder à tout prix chez soi ne sera peut-être pas la meilleure solution pour leur bien-être. Dans ce cas-là, mieux vaut les laisser poursuivre leur vie de semi-liberté. Soyez conscient des dangers, acceptez-les sans arrière-pensées car dans ce cas, vous agissez pour le bien de votre animal.
Et vous, comment gérez-vous la question délicate de laisser sortir ou non son chat ? Vous faites partie des “Pour” ou des “Contre” ?
N’hésitez pas à laisser votre avis, en toute courtoisie, dans les commentaires ci-dessous.
Quoi de neuf sur la boutique ?
Coucou Sandrine. Très chouettecarticle encore une fois. Mes chats kouka et krapo que j’ai eus en appartement necsortaient pas mais prenaient l’air à la fenêtre. ? Mes chats liouba et mira ont connu petit appartement puis grande maison sans sortir ailleurs que dans la courette. Mon nouveau chat poussière a été abandonnée deux fois et vivait en appartement. Elle est intrépide et risque de partir à l’aventure. Pour l’instant elle va ds la courette avec un harnais. Les murs vont être sécurisés par des travaux ainsi que la fenêtre du haut.
Hello Martine,
Merci pour ton commentaire !
Ah, quand on peut avoir une petit cour sécurisée, là, c’est le grand bonheur !!! Tes 2 adorables minous vont être comme des rois ♥
Bonjours à tous ! Au début du confinement j’ai adopté un matou de 2 ans jeté par la fenêtre d’une voiture en marche par son précédent Propriétaire ( quelle honte les hommes deviennent fou) , bref il a eu la mâchoire et les cotes cassées des 2 côtés , mais une association l’a soigné et je suis tombée amoureuse de lui sur photo donc Rambo un brave rouquin avait très peur de tout mais avec beaucoup d’amour et de câlins il nous a adopté lui aussi , une fois qu’il c’est senti en pleine confiance on l’a habitué à sortir juste quelques minutes au début dans la petite cour de la maison mais toujours avec un membre de la famille , maintenant il ne sort toujours qu ´accompagné mais comme il est très collé à nous ,il nous suit partout et quand il faut rentrer à la maison il ne fait aucun problème, sa petite vie est rythmée sur la notre et c’est un bonheur de le voir heureux et dans des poses pas possibles quand il dort , chaque chat est unique, comme sont vécu d’ailleurs , à nous de nous adapter à notre animal et ensuite tout se passe bien ???
Grand merci pour ce beau témoignage plein d’émotion ! L’amour fait des miracles et grâce à vous, Rambo a la chance d’avoir à présent une belle vie. Faites lui une petite caresse de ma part ♥
Merci beaucoup Sandrine pour vos articles toujours géniaux et qui nous enrichissent pour mieux connaître nos animaux …, à bientôt. ??? Rambo & francoise
Ma chatte Mitsou est comme votre chat dehors elle me suis partout a très peur des véhicules elle s’amuse et revient vers moi en se frottant contre mes genoux,elle a son périmètre,le jardin et la cour de l’école en face de chez moi, lorsque les enfants sont en vacances c’est un petit chat de gouttière
Ma chatte a l’air de se mutiler les pattes d’en avant, Que dois-je faire?
Merci pour les bons conseils. Très agréable à consulter.
Bonjour Rose-Hélène,
Les auto-mutilations chez le chat peuvent provenir soit d’un problème physique (douleur, blessure..) soit psychologique. Je vous conseille de commencer par voir le vétérinaire pour écarter toutes causes physiologiques. Bien sûr, il faudrait savoir depuis combien de temps le problème est présent et que fait exactement votre chatte : se lèche-t-elle intensivement jusqu’à provoquer une pelade ? Ou bien est-ce qu’elle semble mordre ses griffes comme pour les arracher ? Mes bengals faisaient cela en complément du griffage sur leurs arbres à chat. Dans ce cas précis, ce n’est pas du tout un problème car en fait ils ont des griffes puissantes et cette méthode était plus efficace pour arracher la vieille enveloppe de la griffe.
N’hésitez pas à nous tenir au courant car votre expérience peut être utile !
Excellent article, respectueux du chat et de son bien être ! Merci ! Pour ma part, je partage le quotidien de 7 chats de gouttière tous bien différents (4 provenant d’une association et 3 de la rue). L’un d’eux (le 2d) fait des pipis hors caisse depuis l’arrivée des 5 et 6e chats il y a 6 ans. Sa tolérance a trouvé des limites et le souci territorial persiste. Nous avons essayé pleins de trucs pour éviter les pipis intempestifs (comportementaliste, communication animale, fleurs de bach, zylkène etc..) mais c’est peine perdue . Alors la vigilance, l’eau de perrier nature et le désinfectant à l’alcool permettent un nettoyage efficace quotidien. Notre amour pour lui (adorable chat sinon) prime cet inconvénient majeur même si ce n’est pas facile tous les jours. Si vous avez des astuces, n’hésitez pas à m’en faire part !
Bonjour Anne,
Merci pour votre gentil commentaire ♥
Effectivement pour votre 2ème chat, si les pipis hors litière ont commencé avec l’arrivée de vos derniers chats, c’est qu’il a un peu de mal à supporter la cohabitation.
J’ai écrit un article sur les problèmes de pipi hors bac ici : https://kdochats.com/chat-pipi-litiere.
Vous avez déjà essayé pas mal de choses. Voyez si ce n’est pas lié au nombre de bacs à litière et leurs emplacements. En particulier, n’hésitez pas à en mettre un dans la zone de votre habitation qu’il préfère, facile d’accès, sans qu’il risque de se faire “piéger” par le ou les chats qu’il craint davantage.
D’ailleurs, avez-vous remarqué s’il craignait un chat en particulier parmi les derniers arrivants ? Y a-t-il des bagarres ?
C’est assez courant dans les élevages qu’un des chats ne supporte plus la vie avec trop de ses congénères. Quand la situation dégénère, l’éleveur est parfois obligé d’isoler le chat ou même de s’en séparer pour le placer dans une famille avec pas ou peu de chats.
J’espère bien sûr que vous trouverez une solution moins extrême.
Vous pouvez aussi essayer de le faire jouer avec des doudous à l’herbe à chat (cataire ou mieux, matatabi qui fonctionne avec davantage de chats) en présence des autres.
Pourquoi pas aussi l’isoler quelque temps avec tout ce qu’il lui faut pour faire redescendre le stress, lui redonner l’habitude de bien aller dans sa litière puis de le remettre progressivement en présence des autres (voir l’article https://kdochats.com/adopter-deuxieme-chat/).
J’espère vous avoir aidé un peu !
Les chats sont originaires de Perse, amenés en Europe au Moyen Age. Ils y avaient proies et prédateurs. Ici, aujourd’hui, même bien nourris à la maison, ils ont plaisir – pas besoin, plaisir ! – à massacrer surtout les oiseaux ! Vous aimez les êtres vivants ?
Gardez votre chat chez vous, grillagez terrasse, jardin…. Pensez à la nature, aux autres petits êtres qui sont en danger, déjà du fait de l’homme, mais encore plus du fait des chats !
En effet, ceci n’est pas très connu mais le nombre astronomique de chats errants constitue une menace pour l’équilibre écologique, et en particulier pour les oiseaux. La lutte pour diminuer la population des chats errants est donc primordiale mais il s’agit surtout de chats sans maitres ou abandonnés et surtout, non stérilisés. Affamés, ils chassent intensivement rongeurs et donc aussi oiseaux pour survivre. Il faut donc à tout prix responsabiliser l’adoption et pratiquer la stérilisation systématique de nos animaux de compagnie.
Quant à nos chats de maison qui sortent dans les jardins, la chasse reste effectivement une de leurs occupations favorites car ils restent des félins (même si elle est moins intensive que pour les chats errants). Dès que c’est possible, il vaut mieux les garder chez soi et satisfaire leur instinct de chasse avec de multiples jeux : balles, cannes à pêches, plumeaux, souris (en peluche !)…les idées ne manquent pas (voir mon article sur l’importance du jeu. Sans oublier l’arbre à chat qui leur permet de se dépenser en toute sécurité.
Bonjour et merci pour les articles et commentaires.
Mes expériences diverses et variées avec de très nombreux minous pendant ma longue vie – j’en ai six actuellement – m’amènent à un avis extrêmement déterminé : n’ayons qu’un seul, ou deux chats maxi, et laissons – les dedans à tout jamais (bien sûr avec tous les soins, câlins, jeux, perchoirs etc. et une compagnie humaine assidue). Trop d’accidents, de morsures, de disparitions (passagères, longues, ou définitives …), trop d’oiseaux tués, c’est un stress permanent, des frais pas possibles, des sujets de discorde en famille, des chats qui n’arrivent jamais à s’entendre vraiment, des “perversions” inguérissables pour la plupart – pipis partout, agressivité imprévisible, allergies sans remède, maladies chroniques sous “perfusion” médicamenteuse constante ou par cures réitérées, nourriture problématique, etc. Ne reprenons un nouveau chat qu’une fois le précédent parti définitivement. Pour assouvir notre besoin de venir en aide aux chats, si nous en avons les moyens, offrons une journée de travail dans une association sérieuse, même une demie. Et moi, direz-vous? J’ai les moyens, je ne dois de comptes à personne, ma vie est organisée en fonction de cette passion, mais je vieillis et le stress de perdre un chat par exemple me serait trop lourd à porter, je n’ai plus les mêmes forces mentales ou physiques pour assumer des soins médicaux, par exemple, sur une fracture ou après une opération. J’ai failli m’évanouir l’an dernier en voyant un chat victime de maltraitance, et j’ai cru que je n’aurais pas la force de le prendre en charge pour aller le faire soigner. Soyons modestes dans notre désir d’animaux et gardons-les dedans. Il faut parfois dire les choses avec fermeté, pour le bien-être des chats, et pour notre propre santé! Amitiés.
Bonjour. mon mainecoon adore le jardin mais comme parfois il va chez les voisins je l’attache 5 mètres environ et le change de place toutes les 1,/2 heures environ
Il est très indépendant et peu câlin. 8 mois
Bonjour,
Cela semble être une bonne solution !
Les maine coons deviennent parfois plus câlins avec l’âge. S’il n’aime pas trop les caresses pour le moment, n’hésitez pas à lui parler d’une voie douce. Et de temps en temps, une petite gratouille sur la tête. Il finira peut-être par aimer et vous pourrez allonger un peu la caresse progressivement 😉
J’ai eu un chat blanc âgé de 2 ou 3 jours trouvé vivant dans une poubelle. Nous l’avons nourri au biberon, il a appris la propreté tout seul à faire pipi s’en s’asseyant sur la lunette des toilettes. Il vivait en appartement est tombé 2 fois du balcon soit neuf mettre de haut.
Il prenait toutes les vacances scolaires en province et en pavillon où il se promenait librement. Nous n’avons jamais eu de problème.
Nous le lavions régulièrement car un chat blanc se salit et il s’était très bien habitué puisqu’il a eu son premier bain avant l’âge de 10 jours.
Lorsqu’il se roulait dans la terre il venait nous voir pour qu’on le lave.
Sa maîtresse étudiante en médecine et terminant ses études très tard le soir il l’attendait pour aller se coucher à côté d’elle.
Comme nous l’avons eu très très petit il avait un langage très développé et savait nous faire comprendre par ses cris quand il n’était pas content.l
Le dimanche soir à 17 h il se levait et allait systématiquement frotter son petit nez contre le coude gauche de mon mari qui travaillait et devait obligatoirement le caresser sous peine qu’il ne se couche sur le clavier de l’ordinateur.
Il était adorable merveilleux et s’est éteint il a l’âge de 18 ans.
Ils nous a apporté beaucoup d’amour il me manque toujours malgré les 9 années qui se sont écoulées depuis son décès. Je ne regrette pas de lui avoir permis de vivre dehors lorsqu’il partait en vacances, il a été vraiment heureux et c’est une vie plus naturelle de leur permettre de vivre libres de sortir en mangeant et couchant obligatoirement à l’intérieur
Bonjour,
Merci pour votre témoignage !
Il se trouve que j’ai aussi récupéré dans la rue il y a bien longtemps un chaton tout blanc, une femelle âgée probablement de 2 mois. Elle a vécu près de 20 ans et était exceptionnellement câline et gentille. Les premières années, je vivais en appartement mais par la suite, j’ai déménagé en maison avec jardin dans un quartier très calme. A cette époque, elle sortait aussi l’été faire un petit tour. Mais il est vrai qu’elle ne s’éloignait pas. Quand je l’ai recueillie, j’étais étudiante et je bougeais beaucoup d’une ville à l’autre. Elle me suivait partout en voiture ou en train et elle adorait ça !
Votre histoire m’a rappelé la mienne. Son petit nom, c’était Maxou ♥
J’AI RECUEULLIE UN CHATLE 25/01/2024 ERRANT DEHORS MAL EN POINT JE L’AIS APPORTER CHEZ LE VETERINAIRE IL A OPERER DE CES COUSSINETS DES 2 PATTES AVANT PUIS STERILISER IL A EUE DES ANTIBIOTIQUES PUIS CORTISONE LE 15 FEVRIER JE L’AIS RAPPORTER CHEZ LE VETO IL LUI A FAIT PICURE JE LE VOIT LE 15 MARS IL VA ETRE OPERER DE NOUVEAUX DE CES COUSSINETS DE CES 2 PATTES ARRIERE BREF POUR VOUS DIRE QUE JE LE NOME BALOU IL A ETE MALTRAITER IL LUI MANQUE DES DENTS MAINTENANT BALOU VA BEAUCOUPS MIEUX IL PRENDS DU POIDS IL MANGE ET BOIS A SA FAIM JAMAIS JE NE LAISSERAIT MES CHATS SE PROMMENERS SEULES DEHORS CELA ME FAIT 3 CHATS 1 COCHON D’INDE 1 LAPIN